L’art contemporain Africain : Ou acheter de l’art contemporain ?
De plus en plus de lieux donnent accès à l’art contemporain Africain, avec la globalisation des foires comme 1:54 (Londres, NY, Marrakech), AKAA (Paris), Art X Lagos (Nigeria) et la présence de nombreuses galeries en France mais également en Afrique. Les ventes aux enchères sont également des lieux proposant une sélection d’œuvres ou certaines maisons de vente aux enchères n’ont pas hésité à créer des départements spécialisés comme Bonhams, Sotheby’s, Piasa ou encore des espaces sur le continent comme Art Auction Africa (Kenya).
De nouveaux marchés et leurs stratégies
Le pouvoir de la globalisation se manifeste à travers la stratégie qu’utilise les maisons de vente aux enchères visant à promouvoir l’art contemporain créant des départements géographiques (Afrique, Chine, Iran, Indien) afin de toucher une clientèle qui auparavant n’achetait pas d’art.
L’interaction du marché financier avec le marché de l’art démontre que l’art a pris sa place comme marchandise spéculative pour l’industrie du luxe. Aujourd’hui, avec non seulement les foires d’art, mais aussi les biennales qui font leur entrée dans le réseau du marché, la distance culturelle du concept de l’art qui est toujours considéré comme exclusive ne cesse de croitre. En même temps le marché de l’art joue un rôle important dans le développement de ces nouvelles régions artistiques et dans la présence d’artistes venus d’Afrique ou d’ailleurs.
Bien qu’en plein essor, le marché de l’art contemporain Africain avec un poids encore assez marginal constitue d’après les données fournies par Artprice, 0.2% du marche de l’art contemporain des ventes aux enchères (150 millions d’euros) allant jusqu'à 300 millions d’euros si l’on ajoute 1er et 2nd marché. Considéré par les experts comme un marché jeune (10 ans) et au fur et a mesure des années, c’est un poids qui se renforce avec une forte demande. Cette demande qui s’est tout d’abord manifesté auprès des Américains et des Européens, depuis peu se voit appuyée par les acheteurs Africains qui dans certains pays connaissent une certaine croissance économique, ou l’enrichissement de la classe moyenne et la mondialisation permettent une diffusion des connaissances et des échanges. On observe donc, un relais de croissance auprès des Africains qui s’organisent pour monter des musées, des foires et des galeries de plus en plus nombreuses comme en Afrique du Sud, au Maroc ou au Nigeria. C’est incontestablement un marché qui se développe et s’organise – avec des tickets d’entrées plus accessibles et un potentiel de plus-value. Il y a quelques années, c’est un peu le même phénomène apparu en Chine bien que cette croissance reste peu étendue à travers tout le continent Africain.
La demande est de plus en plus mondiale, de grandes institutions comme le MOMA cherche a acquérir des œuvres d’artistes Africains et les acheteurs Africains en provenance de pays dont l’économie est en pleine essor (Ghana, Nigeria, Kenya) se mettent à acheter – ce qui rend le marche encore plus attractif.
Quel potentiel de valorisation ?
Grace à l’Art Market Report lancé par Jean-Philippe Aka, marchand d’art et galeriste ivoirien basé à Paris ou y voit plus clair dans ce marché qui, encore vu comme exclusive est en pleine croissance. Avant d’acheter de l’art des conseils d’experts et de la recherche sont recommandés afin d’être accompagné afin de faire les meilleurs placements. Forte de plus de 20 ans d’expérience, la Galerie MAM propose une sélection d’œuvres disponibles à la vente à travers sa nouvelle plateforme en ligne et un service de conseil afin d’accompagner les amateurs d’art dans leur premier achat.
Barthelemy Toguo
Ces Artistes contemporains les plus côtés
On compte parmi les artistes du marché de l’art contemporain Africain, ceux présents chez des collectionneurs ou dans les musées, comme Marlene Dumas, Julie Merhutu, El Anatsui, Ndjideka Akunyili Crosby dont les œuvres atteignent des enchères millionnaires en dollars. Il y a aussi, des œuvres à des prix un peu plus accessibles par des artistes déjà représentés par des galeries qui exposent en groupe ou de manière individuelle, comme : les camerounais Pascale Marthine Tayou, Barthélémy Toguo ou encore Omar Ba, Amadou Sanogo, Soly Cisse.